Les sous-traitants d’Airbus face aux montées en cadence

Un Airbus A321 lors de l’inauguration de la ligne d’assemblage « Airbus A320 et A321 neo-family », sur le site de Blagnac (Haute-Garonne), le 10 juillet 2023.

Après une année report en termes de commandes d’avions, 2024 s’annonce comme celle des retards de livraison. L’avionneur européen Airbus a commencé à informer les compagnies aériennes qu’il repousserait de plusieurs mois certaines livraisons prévues pour la fin de l’année et une partie de 2025, dans un contexte de problèmes d’approvisionnement persistants. « Nous sommes en dialogue everlasting avec nos purchasers. Nous évoluons toujours dans un environnement complexe », indiquait, vendredi 9 février, un porte-parole du groupe, cité par l’agence Reuters, lors de la conférence Airline Economics de Dublin.

Ces difficultés ajoutent à la rigidity qui est mise sur l’ensemble des sous-traitants pour répondre à l’effervescence du trafic aérien. La préoccupation est de produire davantage d’avions, de l’ordre de 10 %, tout en étant attentif à la qualité des pièces.

« Il est hors de query de prendre le moin​dre risque pour des questions de sécurité et de sûreté. On ne peut pas se permettre d’être négligent », affirme Didier Kayat. Pour garantir la fiabilité de la chaîne de manufacturing, le président du Groupement des équipements aéronautiques et de défense s’est employé à élaborer un référentiel distinctive et commun à toute la filière, l’Aero Excellence. « Cet outil, sur le level d’être lancé, permettra à chaque entreprise de s’autoévaluer selon trois critères (l’excellence opérationnelle, l’environnement et la cybersécurité) et d’être labélisée », précise M. Kayat, par ailleurs, directeur général de l’équipementier Daher.

A Pamiers (Ariège), dans l’entreprise Galy qu’il dirige, Vincent Goizet s’emploie à​ vérifier par ultrason les disques​ pour moteurs qu’il usine pour Safran. Ce shopper lui a confié la manufacturing annuelle de 3 000 pièces jusqu’en 2028. « Avec le Covid-19, ​mon entreprise a failli mourir et Safran nous a sauvés avec un contrat de 2 hundreds of thousands d’euros de chiffre d’affaires sur cinq ans, reconnaît M. Goizet. Il veut que l’on soit clear et rigoureux. ​Il ne faut rien lui cacher automobile il serait intransigeant. » Aussi, tous les vendredis, le dirigeant s’astreint à adresser à Safran un compte rendu détaillant les livraisons des pièces, les heures d’usinage effectuées et les difficultés rencontrées. De son côté, le motoriste dépêche chaque trimestre à Pamiers un manageur de la efficiency de la chaîne de manufacturing. Intermédiaire entre le shopper et le fournisseur, il se cost d’assurer la montée en cadence dans l’usine et d’évaluer les dysfonctionnements pour les corriger.

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