En direct, élections européennes 2024 : Marine Le Pen plaide pour un rapprochement avec Giorgia Meloni ; Yaël Braun-Pivet estime qu’il « faudra tirer toutes les leçons » en cas de mauvais rating

« L’Europe peut sortir de l’histoire », alerte François-Xavier Bellamy

Invité de France Inter lundi matin, la tête de liste des Républicains a estimé que les élections européennes à venir « sont décisives », car « elles se vivent dans le contexte du retour de l’histoire ».

« Pendant longtemps, l’Europe a cru à la la fin de l’histoire », a-t-il regretté, évoquant notamment « le retour de la guerre sur le continent européen », « la menace du terrorisme islamiste qui reste forte » ou encore « le mouvement isolationniste américain qui semble clairement engagé ». Pour M. Bellamy, « l’Europe peut sortir de l’histoire ». « On assiste à un double décrochage, de l’Europe par rapport au reste du monde, et de la France par rapport au reste de l’Europe », a ajouté l’eurodéputé LR, qui estime que « nous ne sommes plus capables de décider de ce que sera notre avenir ».

Quatre jours après le débat entre Gabriel Attal et Jordan Bardella, et alors qu’Emmanuel Macron souhaite un face-à-face avec Marine Le Pen d’ici au scrutin, la tête de liste LR a critiqué le fait que la campagne en France tourne autour de ce duel entre le camp présidentiel et le Rassemblement national.

Il a rappelé que le Parlement européen est « structuré » autour de deux formations politiques : « D’un côté la droite européenne, qui va selon toute probabilité sortir très renforcée de cette élection, celle à laquelle nous appartenons avec Les Républicains. Et de l’autre côté la gauche sociale démocrate, qui est le deuxième grand pilier. » « La grande question, c’est dans quelle direction allons-nous engager l’Europe aujourd’hui ? En Europe, c’est comme en France, il y a une politique de gauche, il y a une politique de droite », a-t-il ajouté.

Mais si M. Bellamy et les eurodéputés LR siégeront au sein du Parti populaire européen (PPE) au Parlement, ils se posent en opposant de la présidente sortante de la Commssion européenne et tête de liste de la droite européenne, Ursula von der Leyen. « Avec Les Républicains, nous souhaitons une alternance à la tête de la Commission européenne. Nous ne redonnerons pas, nous ne donnerons pas notre confiance en Ursula von der Leyen », a-t-il confirmé, se posant en opposant à des textes adoptés lors de la dernière législature, comme le Pacte vert européen ou la plan « Farm to Fark »