Mort du pape : l’engagement de François pour les plus démunis et en faveur de la paix salué par de nombreux dirigeants à travers le monde
Il a sillonné la planète, visitant des pays et des régions du bout du monde dans lesquels aucun pape n’était jamais allé. De ses déplacements dans le grand nord du Canada (2022), en Mongolie (2023), au Timor Oriental (2024) ou en Papouasie-Nouvelle-Guinée (2024), les fidèles et les dirigeants du monde entier garderont un souvenir particulièrement vif. Les réactions des chefs d’Etats ont afflué, lundi 21 avril, dès l’annonce de la mort du pape François, en milieu de matinée.
L’événement a surpris le monde entier. Certes le souverain pontife, en convalescence après ses cinq semaines à l’hôpital, avait frôlé la mort par deux fois en février. Mais cela ne l’a pas empêché, dimanche de Pâques, veille de son décès, de s’offrir un tour en papamobile et une rencontre avec le vice-président américain J. D. Vance. « J’étais heureux de le voir, même s’il était visiblement très malade. Mais je me souviendrai toujours de lui pour (…) l’homélie qu’il a prononcée au tout début de la pandémie de Covid. C’était magnifique », a commenté ce dernier sur le réseau social X.

En Italie, où les papes ont toujours entretenu des rapports étroits avec les politiques, la réaction n’a pas tardé. La présidente du conseil, Giorgia Meloni, aux vues pourtant radicalement opposées à celles de François, notamment sur la question des migrants, mais qui a toujours su s’entendre avec lui, lui a rendu hommage sur X : « Le pape François a demandé au monde, une fois de plus, le courage de changer de cap, de suivre un chemin qui “ne détruit pas, mais cultive, répare, protège”. Nous marcherons dans cette direction pour chercher le chemin de la paix, poursuivre le bien commun et construire une société plus juste et plus équitable. »
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