Marco Rubio en mission pour rassurer les Européens au sujet de l’OTAN

Le secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte, le secrétaire d’État américain, Marco Rubio, et le ministre britannique des affaires étrangères, David Lammy, au siège de l’Alliance à Bruxelles, le 3 avril 2025.

Les Etats-Unis n’ont pas l’intention de quitter l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN). C’est le message que le nouveau secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio, a souhaité délivrer, sur un ton respectueux, à ses alliés européens, lors de sa première réunion ministérielle, organisée jeudi 3 avril à Bruxelles. « Le président Trump a clairement indiqué qu’il soutenait l’OTAN ; nous allons rester dans l’OTAN. Il a été clair », a-t-il déclaré.

Alors que le président américain a lancé, mercredi, une guerre commerciale mondiale, visant notamment les pays de l’Union européenne (UE), mais également le Royaume-Uni, la Turquie ou la Norvège, tous membres de l’Alliance atlantique ; qu’il a menacé de mettre la main sur le Groenland, qui dépend du royaume du Danemark, un autre allié otanien ; et que les négociations pour un cessez-le-feu en Ukraine patinent, Marco Rubio n’entendait pas provoquer davantage ses trente-et-un alliés. Il voulait rassurer des Européens inquiets et échaudés par l’agressivité de l’administration américaine.

« Une partie de l’hystérie (…) que je vois dans les médias mondiaux et dans certains médias nationaux aux Etats-Unis à propos de l’OTAN n’est pas justifiée », a déclaré le secrétaire d’Etat, oubliant les propos de son président, début mars, mettant en cause l’application de l’article 5 et le principe de défense mutuelle de l’OTAN pour les Etats « mauvais payeurs ».

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