Immobilier et assurance-vie : les SCPI ne sont pas la seule possibility
Les sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) sont le premier réflexe pour qui veut investir dans des actifs immobiliers diversifiés (biens résidentiels, bureaux, commerces, entrepôts, etc.) dans le cadre avantageux de l’assurance-vie (fiscalité, liquidité garantie par l’assureur, etc.). Trois autres véhicules collectifs, relevant de logiques financières spécifiques, permettent toutefois aux épargnants de générer des revenus réguliers.
Les sociétés civiles immobilières (SCI)
Plébiscitées depuis quelques années dans l’assurance-vie, les sociétés civiles immobilières sont, comme les SCPI, assises sur un parc immobilier locatif multiforme. Moins chargées en frais de souscription que leurs grandes sœurs, elles disposent également de plus de latitude et de flexibilité en matière de gestion.
« Les SCPI détiennent des immeubles achetés en direct et disposent de peu de marge de manœuvre pour effectuer des travaux de transformation. Ce n’est pas le cas des SCI : elles bénéficient de davantage de liquidités et peuvent recycler les immeubles en transformant, par exemple, comme nous le faisons, des bureaux devenus obsolètes en logements et autres programmes résidentiels », explique Mathilde Krieger, présidente du directoire de Novaxia Investissement.
Les SCI n’échappent pas pour autant à la morosité du moment. Fin juin, leur actif net (22,10 milliards d’euros) était en repli de 5,8 % depuis le début de l’année et elles affichaient une performance négative de – 3,47 %, selon l’Association française des sociétés de placement immobilier (Aspim).
Les organismes de placement collectif en immobilier (OPCI)
Les organismes de placement collectif en immobilier (OPCI) ne sont pas des sociétés immobilières, mais des fonds d’investissement détenant au minimum 60 % d’actifs immobiliers (sous forme directe ou en investissant dans des SCI ou des SCPI). Le solde est placé en valeurs mobilières et en liquidités (5 % minimum).
De quoi permettre à l’épargnant, théoriquement, de profiter de la double dynamique boursière et immobilière. Mais les derniers chiffres de l’Aspim, affichant une performance négative de – 3,07 % au premier semestre, montrent que la combinaison n’est pas toujours gagnante.
Les foncières cotées
Les sociétés d’investissement en immobilier cotées (SIIC), comme Covivio, Gecina, Klépierre, Unibail-Rodamco, etc. sont « avant tout des valeurs mobilières exposées aux facteurs conjoncturels qui conditionnent à la fois la Bourse et l’immobilier et il n’est pas rare qu’elles perdent sur les deux fronts », souligne Mme Krieger.
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