Grèce : cinq morts, quarante disparus après le naufrage d’un bateau de migrants

La marine grecque mène une opération de sauvetage après qu’un bateau de migrants a chaviré au large de l’île de Gavdos, en Grèce, le 14 décembre 2024, comme le montre cette image obtenue à partir d’une vidéo.

Cinq migrants sont morts samedi 14 décembre dans le naufrage de leur embarcation au large de la Crète, ont annoncé les gardes-côtes grecs, tandis que quarante personnes sont toujours portées disparues. Trente-neuf personnes ont par ailleurs été secourues, toutes des hommes.

Une vaste opération de recherche des disparus à laquelle participent plusieurs navires et aéronefs est en cours dans la zone maritime près de l’île de Gavdos, à proximité de la côte méridionale de la Crète.

Le bateau transportant les migrants a coulé peu après minuit, à 12 milles marins au sud-ouest de la Crète, a précisé le média ERTNEWS, qui a fait état de quarante disparus. Samedi après-midi, les gardes-côtes ont rapporté à l’Agence France-Presse (AFP) que cinq personnes avaient été retrouvées mortes.

Selon l’Agence de presse d’Athènes, un migrant dans un état grave a été admis dans l’unité de soins intensifs de l’hôpital de La Canée, dans l’ouest de la Crète. Trois autres personnes sont également hospitalisées, pour des problèmes cardiaques et d’hypothermie.

Dans deux incidents distincts au large de Gavdos également samedi, 88 migrants ont été localisés et secourus par un pétrolier battant pavillon britannique et 47 personnes par un cargo battant pavillon maltais.

La Grèce a connu cette année une hausse de 25 % des arrivées de personnes fuyant la guerre et la pauvreté, avec une augmentation de 30 % rien qu’à Rhodes et dans le sud-est de la mer Égée, selon le ministère des migrations.

Plusieurs drames impliquant des migrants se sont produits ces dernières semaines. Ainsi, fin novembre, huit migrants, dont six mineurs, avaient perdu la vie au nord de l’île de Samos, voisine des côtes turques, sur un itinéraire fréquemment utilisé par les passeurs.

Le Monde avec AFP

Réutiliser ce contenu