En Espagne, divisions autour de la célébration du 50ᵉ anniversaire de la mort de Franco

Le premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, prononce le discours d’ouverture lors du premier événement des célébrations officielles marquant le 50e anniversaire de la mort du dictateur Francisco Franco, au musée Reina Sofia, à Madrid, le 8 janvier 2025.

Célébrer « l’exploit » que fut la consolidation rapide de la démocratie en Espagne, après quarante ans de dictature franquiste, rendre « hommage » à ceux qui ont permis de transformer le royaume en une « démocratie prospère » et, surtout, « transmettre aux jeunes l’importance de vivre en démocratie ». Le chef du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, a fixé trois objectifs aux commémorations des cinquante ans de la mort du dictateur Francisco Franco, qui devraient jalonner l’année 2025.

Par la même occasion, le dirigeant socialiste a donné le ton de ce début d’année politique, mercredi 8 janvier, lors de la présentation de « L’Espagne en liberté », nom donné aux célébrations. « Le fascisme est devenu la troisième force politique en Europe » et « l’homme le plus riche de la planète » dirige une « internationale réactionnaire » qui « attaque nos institutions et répand la haine. (…) La liberté n’est pas une conquête définitive. On peut la perdre. Cela peut se reproduire », a-t-il prévenu, dans l’auditorium du musée d’art contemporain Reina-Sofia de Madrid, connu pour abriter le célèbre tableau Guernica de Pablo Picasso, représentant les horreurs de la guerre d’Espagne.

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