En direct, guerre en Ukraine : Volodymyr Zelensky appelle la Russie à « cesser de jouer avec la diplomatie »

Bonjour Greg,
A ce sujet, je vous renvoie vers l’article de notre journaliste Faustine Vincent, qui s’est entretenue, en mars 2025, avec plusieurs personnes arrivant des territoires occupés par les Russes. Ces régions aux mains de Moscou recouvrent 20 % du pays.
Les maires en exil de villes occupées et des familles ayant réussi à fuir récemment, interrogés par Le Monde, décrivent un monde clos et dysfonctionnel où règne la terreur et où tout ce qui est ukrainien est méthodiquement détruit et remplacé par le « monde russe ».
Piotr Andriouchtchenko, ancien adjoint au maire de Marioupol et directeur du Centre d’études sur l’occupation, à Dnipro, raconte notamment qu’en trois ans ces régions ont déjà subi de vastes transformations. « Aujourd’hui, ce sont des endroits morts, où il n’y a pas de travail – à part dans le bâtiment –, pas d’infrastructures, pas de services sociaux, pas de médicaments, et où les gens vivent constamment sous la pression russe. Même les couleurs et les odeurs sont différentes, parce que tous nos produits étaient proches du modèle européen. Aujourd’hui, ce sont des produits russes, hérités de l’époque soviétique. »
Dans tous les territoires occupés, Moscou poursuit sa politique de russification forcée. Avoir un passeport russe serait indispensable pour avoir accès aux services, que ce soit un logement, des soins, de l’eau ou encore l’aide alimentaire. Les autorités ukrainiennes estiment à plus de 80 % le nombre de personnes qui détiennent un passeport russe. Dans la rue, des patrouilles vérifient l’identité des civils, et les partisans de l’Ukraine sont traqués.


Greg