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La baisse de l’activité se traduit par une baisse des cours du pétrole. Cela pourrait il contribuer à amener Moscou à négocier pour l’Ukraine ?

Lina rêve

Bonjour Lina rêve,

Près d’un tiers du budget fédéral russe pour 2025, dont 9 % sont consacrés à la défense, doit provenir de la vente d’hydrocarbures, une manne financière effectivement essentielle à la poursuite de l’offensive en Ukraine. L’économiste russe Evgueni Kogan, interrogé mardi par l’Agence France-Presse, n’a pas exclu une baisse des dépenses russes de défense et de sécurité, en raison du recul des cours, mais elle sera, selon lui, légère et probablement pas immédiate.

Les autorités russes ont toutefois exprimé leur inquiétude, cette semaine. « Si ces guerres douanières (…) se poursuivent, cela entraînera une baisse du commerce mondial, de l’économie mondiale et, potentiellement, de la demande pour nos ressources énergétiques (…) Il existe donc des risques », a déclaré Elvira Nabioullina, présidente de la Banque centrale, lors d’une réunion avec des députés, ce que le ministère des finances russe a également reconnu le même jour. Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin, avait déclaré la veille que la situation était suivie « de près ».

« Plus les prix du pétrole seront bas, moins les Russes auront d’argent pour financer leur guerre », a, quant à lui, écrit lundi Andriy Yermak, chef de l’administration présidentielle ukrainienne, sur les réseaux sociaux.