En Calabre, la migration dans les veines Giovanni Manoccio
Plus d’un an après la signature de l’accord controversé entre la présidente du conseil italien, Giorgia Meloni, et son homologue albanais, les 3 000 places des deux centres de rétention construits en Albanie pour les migrants illégaux restent vides. Les centres sont devenus opérationnels en octobre 2024, mais des juges italiens ont rejeté la détention des deux premiers groupes d’hommes qui y ont été transférés et qui ont ensuite été renvoyés dans la Péninsule.
La Cour de justice de l’Union européenne doit maintenant réexaminer la question, mais dans l’intervalle, les transferts ont cessé. « Pour ceux qui travaillent dans ce domaine, il était évident que cet accord, c’était de la propagande, s’agace Giovanni Manoccio en se redressant sur son fauteuil en toile noire. Ce projet ne respecte ni la Cour constitutionnelle, ni le Parlement, ni les règles européennes. »
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