Sur les marchés, la domination de Wall Street appelée à perdurer en 2025

Le président élu Donald Trump prend un selfie avec le président-directeur général d’Intercontinental Exchange et président de la Bourse de New York, Jeffrey Sprecher, après avoir sonné la cloche d’ouverture de la Bourse de New York, le jeudi 12 décembre 2024.

Le mouvement était déjà sensible en octobre, il s’est accéléré avec la victoire de Donald Trump à l’élection présidentielle américaine du 5 novembre, raconte le patron des activités banque privée d’un grand établissement français : les clients qui demandent le transfert d’une partie de leur épargne sur les marchés américains sont toujours plus nombreux.

La tendance n’est pas nouvelle, mais elle s’est encore accentuée, et l’Europe manque pour l’instant d’arguments pour la remettre en cause. La quasi-totalité des économistes, gestionnaires d’actifs et responsables de stratégie d’investissement s’accordent donc à dire que les marchés américains devraient conserver leur avance en 2025.

Pour l’année qui s’achève, les performances boursières sont sans appel : l’indice S&P 500 a gagné 27 % depuis le 1er janvier, et le Nasdaq 34 %, alors que la hausse du Stoxx 600 européen dépasse à peine 7 %. Quant au CAC 40 parisien, handicapé depuis juin par les incertitudes politiques nationales et par les doutes sur la relance chinoise qui ont plombé les poids lourds du luxe, il recule de 2,6 %.

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