Affaire Mbappé : le parquet suédois clôt l’enquête pour « viol » dans laquelle le nom du joueur avait été cité par des médias, en raison de preuves insuffisantes

Kylian Mbappé, lors du match du Real Madrid, contre l’Atalanta Bergame, le 12 décembre 2024.

L’enquête pour viol visant Kylian Mbappé lors de son passage à Stockholm en octobre est close en l’absence de preuves suffisantes, a annoncé, jeudi 12 décembre, le parquet suédois, sans nommer le joueur. « J’estime que les preuves ne sont pas suffisantes pour poursuivre l’enquête, qui est donc close », a expliqué dans un communiqué la procureure en charge de l’affaire, Marina Chirakova.

Au début d’octobre, pendant ses jours de repos, le footballeur avait voyagé quelques jours dans la capitale scandinave, alors que les Bleus étaient en Hongrie pour affronter Israël en la Ligue des nations. Critiqué pour ce séjour alors qu’il n’était pas du rassemblement en raison d’une blessure, le capitaine tricolore s’est retrouvé mis en cause dans une affaire bien plus grave. Selon les tabloïds locaux Aftonbladet et Expressen, une enquête aurait été ouverte à son encontre, pour viol et agression sexuelle. Le 15 octobre, le parquet de Stockholm a confirmé dans un communiqué qu’une plainte avait été enregistrée par la police, sans pour autant mentionner de noms.

« J’ai été surpris. Je suis toujours surpris d’ailleurs. Ce sont des choses qui débarquent, que tu ne vois pas venir », a réagi Kylian Mbappé, dimanche, dans un entretien accordé à Canal+. « Je ne me suis jamais senti concerné », poursuit-il, affirmant ne pas connaître l’identité de la plaignante. Il n’a reçu, dit-il, aucune convocation de la justice suédoise, mais, l’assure : si cela se produisait, « naturellement » il s’y pliera.

Dès la publication des premiers articles de la presse suédoise, le joueur avait fustigé des « fake news ! » sur les réseaux sociaux, en pointant la responsabilité sur le PSG, sans le citer. « Ça en devient tellement prévisible, veille d’audience comme par hasard », écrivait-il alors qu’un rendez-vous était prévu le lendemain devant la Ligue de football professionnel (LFP) dans le cadre du litige qui l’oppose à son ancien employeur, auquel il réclame 55 millions d’euros de primes et salaires.

Le Monde avec AFP

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