Accord entre l’UE et le Mercosur : les réponses à vos questions

La libéralisation du marché bénéficierait à certains secteurs européens, comme celui des vins et spiritueux, ainsi que les produits laitiers et le chocolat, dont les droits de douane à l’exportation baisseraient. Dans le cas du vin, l’accord prévoit ainsi la suppression totale, à terme, du tarif douanier actuellement fixé à 27 %.

Les constructeurs automobiles européens espèrent aussi bénéficier de l’accord en augmentant leurs exportations de véhicules vers le Mercosur à la faveur de l’élimination du droit de douane de 35 %.

L’accord UE-Mercosur profiterait aussi aux près de 400 indications géographiques protégées européennes que le Mercosur a accepté de reconnaître, comme le jambon de Bayonne, le Comté et les pruneaux d’Agen. Cela offrirait à leurs producteurs un avantage à l’export, puisqu’ils ne pourraient plus être copiés par des concurrents locaux.

L’accord améliorerait par ailleurs l’accès de certaines grandes entreprises européennes aux marchés publics des pays du Mercosur, par exemple dans les secteurs de l’eau et de l’énergie. 

Enfin, la Commission européenne fait valoir que ce rapprochement commercial avec le Mercosur permettrait de sécuriser à long terme son approvisionnement en matières premières nécessaires à la transition écologique, comme le lithium, le cuivre, le fer ou le coblat, dont cette zone du monde est riche.