En direct, européennes 2024 : à Varsovie, manifestation contre la politique climatique de l’Union européenne
Sur France Inter, Léon Deffontaines défend l’énergie nucléaire, « l’énergie de l’avenir, l’écologie de l’avenir »
Invité de France Inter à 6 h 20, la tête de liste du Parti communiste français (PCF) aux élections européennes, Léon Deffontaines, a défendu l’énergie nucléaire, estimant qu’elle était « l’énergie de l’avenir, l’écologie de l’avenir ». « Les militants antinucléaires sont les écologistes du passé », a-t-il encore asséné, appelant à enterrer les déchets nucléaires. « Les morts liés au réchauffement climatique sont colossaux, alors qu’il n’y a aujourd’hui aucun mort lié aux déchets nucléaires. » M. Deffontaines a aussi affirmé qu’il fallait « développer massivement » les énergies renouvelables, estimant toutefois que « l’énergie propre, l’énergie parfaite n’existe pas ».
Le candidat communiste souhaite aussi remettre la « question sociale » au cœur des préoccupations politiques, qualifiant Jordan Bardella (Rassemblement national, RN) de « faussaire de la question sociale ». Selon lui, qui considère que M. Bardella a été « épargné » par les autres candidats français, le RN a « le même projet économique et social qu’Emmanuel Macron, la xénophobie en plus ». « Je l’ai invité à débattre, il ne m’a pas encore répondu ; s’il n’a pas le courage, qu’il envoie ses porte-parole », a-t-il encore taclé, en référence aux premiers débats auxquels M. Bardella n’a pas participé, envoyant à sa place des membres de sa liste.
La liste communiste, emmenée par M. Deffontaines, est créditée de 2,5 % des intentions de vote, selon la plus récente vague de notre enquête électorale. Rien n’est perdu, selon M. Deffontaines, qui explique que sa liste peut encore obtenir plus de 5 % – minimum pour envoyer des députés au Parlement européen –, parce que, « pour l’instant, il y a un désamour des Français pour cette campagne ». « Mon objectif, c’est que les quatre listes de gauche dépassent les 5 % pour faire élire cinq députés de plus pour la gauche, cinq députés en moins pour la droite et l’extrême droite. »