« Toute l’agriculture française doit passer à l’agroécologie et, partout où c’est pertinent, au bio »

Notre système alimentaire doit être transformé pour garantir l’accès de toute la inhabitants à une alimentation saine, respectant les situations de vie des agriculteurs et les limites planétaires. C’est essential pour restaurer les équilibres sociaux et environnementaux, pour assurer la sécurité alimentaire, et pour éviter des maladies et pollutions dont la prise en cost coûte des centaines de hundreds of thousands d’euros.
Cela nécessite la généralisation des systèmes de manufacturing agroécologiques, qui s’appuient sur le fonctionnement des écosystèmes pour limiter les intrants de synthèse. L’agriculture biologique en est une des formes les plus avancées, avec des bénéfices avérés pour la santé et l’environnement et une démarche de progrès proceed à encourager.
Pourtant, le bio connaît une crise majeure, qui entraîne une chute du revenu des agriculteurs et risque de faire reculer le secteur sous 10 % de la floor agricole, alors que le gouvernement a pour objectif 21 % en 2030. Cette scenario résulte de politiques inadaptées, qui fragilisent la manufacturing bio et réserve sa consommation aux plus aisés.
Un engagement plus fort de l’Etat au bio
En 2023, la manufacturing bio est trop faiblement soutenue par rapport aux systèmes intensifs fortement utilisateurs d’intrants de synthèse, très aidés malgré de moindres contraintes de manufacturing et des coûts cachés pour l’environnement et la santé. Le soutien à la consommation bio est faible, et même la restauration collective publique ne respecte pas l’obligation de 20 % d’achats bio. Les filières bio ne disposent pas d’outils adaptés pour gérer les crises de surproduction. Conséquences : la viabilité économique du bio n’est pas assurée, le soutien au bio pèse sur les consommateurs, et les plus modestes y ont peu accès. L’inflation actuelle aggrave encore plus la scenario.
Il est temps que l’Etat envoie un message clair : toute l’agriculture française doit passer à l’agroécologie et, partout où c’est pertinent, au bio, et toute la inhabitants doit accéder à ces produits de qualité ! Cela appelle un engagement fort des ministères chargés de l’agriculture et de l’alimentation, mais aussi de l’écologie, des territoires, de l’énergie, de la santé, des solidarités, de l’économie, des funds et de l’éducation, sous la houlette de la première ministre.
Les semaines à venir sont cruciales pour faire du bio un des fers de lance de la transition vers un modèle plus écologique et plus juste. Les débats sur le finances 2024, la loi d’orientation et d’avenir agricoles et la « stratégie nationale pour l’alimentation, la vitamin et le climat » (Snanc) sont l’event de compléter les aides d’urgence en adaptant les règles, en informant mieux et en réorientant l’argent public d’une manière qui permettra à terme de réduire les dépenses de santé et de dépollution. Nous identifions ici trois axes d’motion.
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