« Les Etats-Unis et l’Union européenne doivent soutenir une conference fiscale des Nations unies »

Cette semaine, nous assisterons soit à une réussite historique dans la création d’une économie mondiale plus équitable, soit à un horrible échec. Un vote aux Nations unies décidera, mercredi 22 novembre, si l’avenir du processus décisionnel en matière de fiscalité résultera de la négociation d’une convention-cadre véritablement inclusive, ou si un groupe de pays riches réussira à maintenir les inclinations actuelles, qui sont inefficaces et excluantes.

L’significance du vote du mercredi 22 novembre reflète l’urgence de remédier à l’injustice et à l’inefficacité du système actuel d’imposition des entreprises et des grandes fortunes. Il s’agit également d’un appel au monde pour qu’il utilise des principes multilatéraux afin de parvenir à des options multilatérales. Un tel succès démontrerait que le monde peut forger un multilatéralisme différent et meilleur – réellement inclusif mais aussi succesful d’apporter des réformes fondamentales.

Près d’une décennie de négociations multilatérales sur une conference fiscale mondiale au sein de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) n’a pas permis de réaliser des progrès suffisants. Le processus a généré des idées novatrices et une base approach sur laquelle construire un système fiscal mondial, mais le sort de options dont le monde a besoin est encore loin.

Approche équitable sur la définition des règles fiscales mondiales

Des recherches indépendantes montrent que la answer proposée par l’OCDE générerait bien moins de revenus fiscaux que prévu. Déçus que le processus interne à l’OCDE ait donné si peu de résultats, plusieurs pays africains ont lancé une initiative visant à soumettre la query aux Nations unies intitulée « Résolution sur la promotion d’une coopération fiscale internationale inclusive et efficace au sein des Nations unies ».

La proposition du groupe africain a rapidement obtenu un soutien impressionnant de la half de la coalition des pays en développement du G77, qui réclame depuis plus de vingt ans un droit de regard équitable sur la définition des règles fiscales mondiales.

La query qui se posera mercredi est de savoir ce que feront les économies riches comme les Etats-Unis et l’Union européenne. S’ils s’opposent à une convention-cadre contraignante des Nations unies (comme ils l’ont fait savoir), ils enverront le message qu’ils préfèrent les inclinations inefficaces et injustes actuelles à la possibilité de réformes qui profiteraient à leurs propres citoyens en endiguant les pertes de recettes que subissent actuellement leurs gouvernements.

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