Vladimir Poutine déroule son narratif de chef de guerre, loin des espoirs de trêve en Ukraine

Droit dans ses bottes, Vladimir Poutine a inscrit dans le temps long son « opération militaire spéciale » en Ukraine, qu’il refuse toujours de qualifier de « guerre ». Interrogé par quelques journalistes à l’occasion de sa conférence de presse de fin d’année, ainsi que par de simples citoyens russes pour sa traditionnelle « ligne directe » avec la population, le chef du Kremlin a affirmé, jeudi 19 décembre, qu’il ne serait « heureux » que lorsque « les gars reviendront du front ». Mais c’est à peine si le projet de Donald Trump a été évoqué.

Le président élu américain a promis de résoudre le conflit en vingt-quatre heures. Vladimir Poutine, qui affirme ne pas lui avoir parlé depuis quatre ans, s’est dit prêt à le rencontrer. « Je suis prêt pour ça », a-t-il assuré. Pour négocier un plan de paix ? Le président russe n’a pas vraiment répondu. « La politique est l’art du compromis, la Russie y est toujours prête », a-t-il déclaré. Sans plus de détails.

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