Le succès des bouillons, uncommon possibility pour manger assis et pas trop cher

Le succès des bouillons, uncommon possibility pour manger assis et pas trop cher
Au Bouillon République, en septembre 2021.

Il est 20 heures au Bouillon République, à Paris, et on peut compter, au bas mot, une quarantaine de personnes faisant la queue devant l’entrée. Des groupes d’étudiants, des touristes espagnols ou italiens, des couples d’amis… Une foule bigarrée, prête à patienter dans le froid pour une promesse : celle de se remplir l’estomac pour pas cher, avec une cuisine traditionnelle, roborative et pas compliquée.

A Paris, le Bouillon République, ouvert fin 2021 par les frères Pierre et Guillaume Moussié, est une machine qui roule : 2 000 couverts par jour, sur deux étages, dans un décor de brasserie alsacienne. La saucisse purée est à 9,60 euros, le pichet de 50 centilitres de côtes-du-rhône à 7,60 euros – on trouve aussi à la carte des escargots au beurre persillé et du riz au lait. « Cette année [2024], on a fait 10 % de croissance », évoque Enguerran Lavaud, 34 ans, directeur des opérations des Bouilllons Pigalle et République, qui projette d’autres ouvertures, entre autres à Lille.

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