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Emmanuel Macron s’exprime de la base aérienne 116 de Luxeuil-Saint-Sauveur

Emmanuel Macron s’exprime sur la base de Luxeuil-Saint-Sauveur, devant un Rafale et un Mirage 2000, mardi 18 mars 2025.
Emmanuel Macron s’exprime sur la base de Luxeuil-Saint-Sauveur, devant un Rafale et un Mirage 2000, mardi 18 mars 2025. KAMIL ZIHNIOGLU POUR « LE MONDE »

Le chef de l’Etat a commencé à s’exprimer sur la base aérienne 116 de Luxeuil-Saint-Sauveur, en Haute-Saône, près de Luxeuil-les-Bains, au cœur du dispositif français de « police du ciel », en particulier dans le cadre de l’OTAN, et qui a aussi contribué à la dissuasion nucléaire.

« L’armée de l’air et de l’espace bénéficiera de davantage de commandes de Rafale », a notamment annoncé Emmanuel Macron. « Non seulement la base de Luxeuil [va] rester (…), mais elle va bénéficier d’investissements massifs pour accueillir les deux prochains escadrons de Rafale [une quarantaine d’appareils], pour atteindre près de 2 000 militaires et civils à l’horizon 2030 », a-t-il poursuivi.

« C’est d’ici qu’aujourd’hui des Mirage sont partis en Ukraine et que des pilotes ukrainiens sont formés », a-t-il notamment salué, ajoutant : « Nous continuerons de soutenir l’Ukraine face à la guerre d’agression. »

L’armée française est « la plus efficace de notre continent, a ajouté le président. Notre pays et notre continent devront continuer, et se doter, se préparer, si nous voulons éviter la guerre. C’est le choix que nous avons fait et que nous continuons de faire. »

Cette base « joue un rôle-clé dans la sécurité aérienne, tant sur le territoire national que dans l’espace aérien des alliés, en particulier sur le flanc oriental de l’Alliance », a expliqué la présidence, avant ce discours. Avec un escadron équipé de 26 avions de chasse Mirage 2000-5, elle contribue à la « posture permanente de sûreté », c’est-à-dire à la « police du ciel » au quotidien dans l’espace aérien français, mais aussi à des missions nationales, multilatérales ou de l’OTAN, notamment au-dessus des Etats baltes, a-t-elle détaillé à des journalistes.

Emmanuel Macron a annoncé au début de mars qu’il avait « décidé d’ouvrir le débat stratégique sur la protection par notre dissuasion de nos alliés du continent européen », en réponse à un « appel historique » en ce sens du futur chancelier allemand, Friedrich Merz.

Après avoir visité la base de Luxeuil-Saint-Sauveur, le président doit se rendre mardi après-midi à Berlin pour rencontrer le chancelier sortant, Olaf Scholz, puis Friedrich Merz.