Emmanuel Macron a déclaré, dimanche 17 novembre, à Buenos Aires que la France ne « signerait pas en l’état » le traité de libre-échange entre l’Union européenne (UE) et le Mercosur. Affirmant vouloir « rassurer les agriculteurs », il a ajouté que « nous allons continuer de nous opposer ».
« La France s’oppose à cet accord. Et je vais vous dire : le président [Javier] Milei m’a dit lui-même qu’il n’était pas satisfait de cet accord », a dit le président de la République, à l’issue d’une visite en Argentine au cours de laquelle il s’est entretenu à deux reprises avec le président argentin.
Interrogé sur le fait de savoir si l’UE pouvait passer outre la position français, le chef de l’Etat a répondu « je ne crois pas ».
Le président russe, Vladimir Poutine, « ne veut pas la paix » avec Kiev et « n’est pas prêt à la négocier », a par ailleurs estimé Emmanuel Macron. Après cette offensive, « l’une des plus intenses depuis le début du conflit », « je crois qu’il est clair que les intentions du président Poutine sont d’intensifier [les] combats », a souligné Emmanuel Macron, qui n’a pas exclu de reparler à son homologue russe, mais seulement quand le « contexte » s’y prêtera.